Les défis de la croissance et du développement durable en Afrique

Parmi les moyens de relever les défis du sous-développement en Afrique, des délégués d’autres pays africains se sont rendus à l’Université Chrisland, Abeokuta, le dimanche 23 juin 2019, pour une conférence internationale de deux jours organisée par CEOAfrica en collaboration avec l’Université Chrisland avec le thème ” Défis de la croissance et du développement durable en Afrique ”.

Parmi les personnalités nationales et internationales présentes à la conférence figuraient l’ancien vice-président libérien Joseph Nyuma Boakai; Dr. Oby Ezekwesili, ancien vice-président de la Banque mondiale; Charles Binam Bikoi, Secrétaire exécutif du Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (CERDOTOLA); le chancelier de l’Université Chrisland, le grand chef Wilfred Awosika (OON); le vice-chancelier de l’université de Chrisland, le prof. Chinedum Peace Babalola; Le professeur Sir Bashir Aremu, vice-chancelier de la Crown University, et des délégués du Libéria, y compris des ministres, des commissaires et des représentants des médias; et d’autres.

La conférence qui a eu lieu à l’auditorium de l’Université de Chrisland a été officiellement signalée le lundi 24 juin 2019 par l’ancien vice-président libérien et président de la conférence, Joseph Nyuma Boakai, dans le but de fournir une plate-forme interdisciplinaire aux universitaires, aux chercheurs, aux décideurs Sociétés, étudiants, diplomates, PDG et autres.

En montrant aux délégués que l’Afrique, et en particulier le Nigéria, possède des cultures et des arts préservés, les organisateurs ont fait une visite mémorable au palais d’Alake of Egba, Oba Michael Adedokun Gbadebo, puis au célèbre centre touristique d’Abeokuta. Le grand rock d’Olumo ” montre bien comment Abeokuta est vraiment doté d’un tel centre touristique.

En répondant aux questions des journalistes lors de la conférence de presse, le vice-président a fait entendre sa voix auprès des jeunes africains, en exhortant les dirigeants africains à faire de la jeunesse leur priorité absolue.

«Outre la fourniture d’une éducation de qualité, les dirigeants africains devraient également offrir des opportunités d’emploi, de bons services médicaux et une infrastructure sociale aux jeunes afin de promouvoir le bien-être et de renforcer la sécurité du continent. Je pensais que la question de l’insécurité était liée aux problèmes de sous-développement, de désespoir et de manque de confiance que le pays pouvait offrir “, a déclaré le vice-président.

Dans ses déclarations, il a également déclaré: «Si vous commencez à investir dans votre pays et à améliorer la condition des personnes et à construire cet amour du pays, elles peuvent vivre en paix et retrouver un retour équitable à leurs efforts. commenceront à voir de la valeur en eux-mêmes et il ne devrait y avoir aucune raison de conflit sérieux ».

Lors de la conférence, «les jeunes ont besoin d’assurance, de confiance et de soutien pour leur développement, de bons services médicaux et des emplois bien rémunérés. Je pense que lorsque nous faisons cela, les jeunes ne voudront pas détruire leur avenir pour lequel ils apprennent. Ils ont besoin de cet espoir démontré par les dirigeants, une bonne gouvernance », a-t-il déclaré.

L’ancien vice-président, Boakai, a demandé à tous les pays africains d’adopter des élections pacifiques, libres et crédibles. a exhorté les dirigeants à adopter un développement économique panafricain et a exprimé l’espoir qu’une unité africaine permettrait au continent de concurrencer les autres continents.

Dr. Oby Ezekwesili, ancienne vice-présidente de la Banque mondiale, a insisté sur la nécessité pour les dirigeants africains de garder l’esprit de voir l’Afrique exceller en tant que continent parmi ses contemporains en tant que développement économique et croissance durable devraient être leurs mots d’ordre s’ils veulent vraiment une croissance pour le continent.

Ezekwesili, tout en condamnant certaines des politiques adoptées par les dirigeants africains, a déclaré: «De nombreux hommes politiques africains entrent en politique à cause d’achats et de ventes, ce qui les intéresse le plus quand ils entendent parler de contrats. Par conséquent, les dirigeants africains ne font que des lois et des politiques qui bénéficient à quelques citoyens et permettent à la majorité de vivre vulnérables dans une pauvreté abjecte ”.

En parlant plus en détail du développement actuel en Inde, «le rôle d’un dirigeant n’a rien à voir avec les transactions. Beaucoup de personnes marchent dans la rue pour obtenir des contrats. Allez en Inde et étudiez ce que leurs dirigeants ont fait avant de pouvoir atteindre ce niveau. Au lieu de cela, l’Afrique doit connaître une croissance économique, sans croissance économique, nous ne pouvons pas être sur la voie du développement économique, car le duo est crucial pour notre continent », a ajouté l’activiste de Chibok Girl.

Ezekwesili a toutefois exhorté les Nigérians à prendre l’habitude de célébrer les personnes qui valent la peine d’être célébrées, car les Nigérians aiment à célébrer des événements inutiles.

Elle a déclaré ceci, en ce qui concerne le chancelier de l’Université de Chrisland, le grand chef Wilfred Awosika (OON), qui a été l’un des principaux acteurs de la promotion de l’éducation à travers le Nigéria, tout en remerciant la chancelière pour son grand succès en tant que pilier. des écoles de Chrisland pendant quarante ans.

Charles Binam Bikoi, Secrétaire exécutif du Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (CERDOTOLA), dans son discours liminaire intitulé «La communication afrocentrique et l’économie de l’affection: projets et perspectives des traditions dans le développement optimal de l’Afrique». , a déclaré que l’esprit d’entreprise fondé sur des idées durables rassemble les gens dans la recherche du développement optimal dans chaque pays.

“La conférence a pour objectif de mettre en œuvre les connaissances, la détermination, les idées pour que l’Afrique assume sa souveraineté parmi les autres nations”, a-t-il déclaré.

Il a souligné que les Africains sont des penseurs créatifs et qu’ils ne se développeront rapidement que s’ils exploitent leur ingéniosité.

«En effet, les entrepreneurs africains contemporains sont et seront de plus en plus des penseurs créatifs et des visionnaires capables de produire leurs propres idées, d’exploiter le potentiel des idées disponibles, y compris des idées abstraites, d’exploiter leurs implications, leur potentiel et leur productivité souvent insoupçonnés, puis de les convertir. produits et services, et parfois des produits indispensables. À vrai dire, si nous ne formulons pas nos propres idées, nous nous retrouvons à utiliser celles d’autrui, souvent à notre insu », at-il déclaré.

Le professeur Bikoi a en outre souligné que, pour que le continent atteigne son développement optimal, la santé traditionnelle et son existence systématique devraient être commercialisées, car elles constituent l’économie réelle de la majorité.

«Les systèmes traditionnels de santé et de subsistance n’attendent pas seulement d’être industrialisés, ils constituent l’économie réelle de la majorité et donc ceux qui serviraient, toucheraient, enrichiraient et mobiliseraient la plupart des Africains chaque fois qu’un nouveau concept d’industrialisation endogène serait mis en place pour s’industrialiser. leur. C’est ce que nous proposons d’appeler les traditions de l’Indus ».

“Pour une transformation simultanée sur tout le continent africain, le plus grand nombre de pays possible devrait organiser et déterminer les domaines et les modalités de complémentarité et de concurrence dans le processus des traditions de l’Indus”.

” Je voudrais donc nous exhorter tous à utiliser notre influence et à persuader nos gouvernements de le faire et de libérer le développement optimal de l’Afrique. L’Afrique a besoin d’un nouveau contrat social, authentique et original pour son développement. Ce contrat social peut être réalisé en signant un Pacte africain pour le développement et l’émergence à travers les traditions – le PADETRA », a-t-il ajouté.

Le Professeur Chinedum Peace Babalola, vice-chancelière de l’université, avait déclaré précédemment que la conférence avait pour objectif d’attirer des esprits brillants à travers l’Afrique pour débattre des défis qui militent contre le développement sur le continent et proposer des solutions ».

Regardez la cérémonie d’ouverture ci-dessous: