Le rideau est tombé ce vendredi 26 mai 2017 sur l’atelier international de lancement du Programme « Alimentation Patrimoniale des Africains » tenu à la case à palabre du CERDOTOLA de Yaoundé.

Fin sur fond de satisfaction de l’atelier international de lancement du Programme « Alimentation Patrimoniale des Africains » (ALIPA) tenu à Yaoundé du 24 au 26 mai 2017. Durant trois jours, les travaux de cet atelier ont permis aux experts, chercheurs, autorités traditionnelles et membres du Gouvernement, à travers 31 communications, de penser de nouvelles stratégies afin d’inciter les africains à consommer africain.

Pr Ngah Esther, le coordonnateur du programme ALIPA, précise que l’objectif de cet atelier était de « faire l’état des lieux de l’alimentation patrimoniale des africains, de voir où nous sommes, car certains mets traditionnels africains ont tendance à disparaître. Nous voulons donc faire un inventaire de ce qui nous reste comme mets et de les caractériser afin de les mettre à la disposition des communautés pour une meilleur conservation, valorisation et transmission de cet héritage ».

La clôture des travaux de cet atelier s’est faite par une table ronde sur le thème : « Faut-il craindre la disparition des savoirs et des pratiques alimentaires africaines ? Pistes et perspectives de recherches ». Modéré par le Secrétaire Exécutif du CERDOTOLA, le Pr Charles Binam Bikoi, cette table ronde permis un engagement des uns et des autres pour une meilleure valorisation de l’alimentation patrimoniale des Africains.

Dans son allocution de clôture, le Secrétaire Exécutif du CERDOTOLA a remercié les participants de cet atelier pour les travaux effectués dans le cadre de la valorisation de l’alimentation patrimoniale. Il a également fait savoir que le programme ALIPA est un nouveau départ pour le CERDOTOLA qui, cette année, célèbre son quarantenaire. Il a enfin émis le vœu que l’Afrique à travers le programme ALIPA puisse se nourrir de ses identités culturelles pour enraciner son émergence.